Valparaiso

Après notre retour de l'île de Pâques direction Valparaiso au Nord de Santiago.

Nuit blanche à l'aéroport ( et une de plus ) et à 6h du matin on s'active pour le stop.
Un Français, Philippe nous amène directement dans le centre de Santiago puis de là nous prenons un bus pour Valparaiso car cela s'avérait compliqué et nous sommes crevées.

Une fois à destination, objectif : trouver notre couchsurfer Diego ! Mais pour ça il faut l'appeler ... aie aie aie. Je n'aime déjà pas appeler en France mais là il va falloir parler en espagnol avec un téleéphone public, merci du cadeau !
Ouf pour un Chilien il parle bien et après trois appels j 'arrive à avoir un semblant d'itinéraire.
Une heure plus tard, Diego, 22ans, étudiant en ingénierie mécanique, nous ouvre son home sweet home. Il vit en collocation avec deux autres Chiliens : Yoann et Carlos. Il nous met vite à l'aise avec son humour et son franc parler. Du coup on ne se repose pas mais on discute avec lui un bon moment. On part en ville dans l'après midi pour faire un semblant de visite.

Valparaiso est une grande ville de X habitants, bordée par le Pacifique d'un côté et de l'autre côté se hisse des maisons colorées sur les hauteurs. Pour se repérer on passe de cerros en cerros ( ces petites collines qui habritent les quartiers) et l'on y monte en funiculaires car ça monte dur ! Et puis avouns le, les Chiliens en géneral ne marchent pas beaucoup. Ils se déplacent toujours en bus ou collectivos et s'étonnent de nous voir marcher.

Ce premier jour nous sommes des loques donc nous restons dans la partie basse, celle qui longe la mer. On traverse quelques places arborées et animées. Entre 2 immeubles on découvre avec stupeur de sacrés beaux bâtiments ou des églises, mais encore faut il lever les yeux.
La ville me fait penser à Marseille pour son ambiance et son architecture.
Le soir venu Yoann et Diego nous amènent à une soirée. Nous nous retrouvons sur les toits d'un building de 16 étages avec une vue sur Valparaiso. Que dire ... magie magie quand tu nous tient ! Des milliers de lumières illuminent les collines et la mer oú les bateaux dorment tranquillement. Soirée sympa oú la vodka orange nous montent vite à la tête car après deux mois sans alcool (ou épisiodiquement) c'est folklo.

Le 2eme jour tout aussi crevées, car la fatigue s'accumule, nous continuons à jouer les touristes. Cette fois on monte dans les cerros mais à pattes ! On tombe sur un musée à ciel ouvert oú les murs des ruelles sont recouverts de peintures, waou !
On passe dans un autre cerro où cette fois ce sont de beaux batiments aux couleurs vives qui nous font apprécier ce quartier. De là-haut de nombreux points de vue agréables.
Nous redescendons en funiculaires histoire d'essayer ! "On est touriste oú on l'est pas "

Petit halte à Viña del Mar en fin d'après midi, réputée pour ses plages. Nous écourterons la visite de ces lieux car on y trouve aucun charme. Certes des plages mais à côte de ça des immeubles récents façon balnáire pululent partout !
Le soir course pour préparer le festin du soir puis on rentre ... en bus car Diego nous a rejoint et un Chilien ça ne marche pas !
Nous sommes récompensées car on fait une halte par son université d'où l'on jouit d'une belle vue sur la mer et la ville au coucher de soleil. Vous l'aurez peut-être remarqué mais nous sommes des fans de coucher de soleil

Le soir ce sera asado ! On savoure la viande et on en mange jusqu'à plus faim ! Avec le pisco sour (alcool local à base de blanc d'oeuf et de citron) cela passe tout seul ! Au dessert crumble que l'on aura cuisiné car les pauvres ici ce n'est pas le top côté desserts et patisseries.

Dimanche après une nuit encore trop courte (pourquoi changer ?!) on va courir ... ouiiiiiiiiiiiiiiiiii ! un entrainement le long du Pacifique, face aux loups de mers, que demandez de plus :)
Mais la fin se termine avec une bonne série d'escalier et une côte histoire d'arriver couleur tomate chez eux.

Nous repartirons tranquillement vers 15h sur Santiago en stop (5min top chrono d'attente !)

Ciao ciao belle ville ! Je t'ai bien aimée ...

Et le soir chez qui nous dormons ?!?! Chez le français Philippe qui nous avait laissé son numéro. Hebergées et nourries dans cette famille française. La gentillesse existe toujours de nos jours. Merci !